HISTORIQUE DU MUR DE LA MORT

A vélo, à motos et en auto, à partir de 1933, et pendant des années, la famille Coutard fait vibrer les foules dans des numéros défiant les lois de l’apesanteur.
Parmi les attractions motocyclistes de l’après-guerre, mur et boule de la mort font partie des plus folles. Voici le témoignange de l’un de ces artistes-équilibristes, l’Italien Vittorio Boni.

MOTO D’ÉPOQUE ET D’EXCEPTION

Le mur de la mort , si l’on évoque la difficulté de l’exercice, Vittorio assure que ce n’est qu’une question de psychologie. Et de pourquivre : « Une fois lancé, il faut seulement penser à maintenir son cap, alors que pour les exercices en duo, il est fondamental d’être synchro et de respecter les temps d’exécution ».

LA VIE DE LA MOTO – VÉCU

Le spectacle bat son plein, ils mettent en scéne une auto qu’ils devront raccourcir sur l’arrière, une Amilcar qui se verra confiée à Janine et Marc. Pluisieurs motos, des Monet-Goyon 175 à trois vitesses évoluant dans diverses figures : la « serpantine », le pilote sinuant sur le mur, bras écartés, dans une oscillation ascendante et descendante, « l’amazone » alternant pied gauche, pied droit, passé par-dessus le guidon, etc… ou encore trois motos roulant de front, avec les pilotes vétus chacun d’une couleur différente, se donnant la main, illustrant la bannière tricolore.».
Les six frères et soeurs resteront ensemble jusqu’à l’Exposition de Paris de 1937, après quoi Janine décida d’arrêter, et la groupe se divisa, certains continuèrent dont Daniel et Marc et Emilie. Puis ce fut la Seconde Guerre mondiale, mais dès 1945 ces derniers reprennent leurs activités.